Joseph Klatzmann, ancien professeur d’économie à l’Institut national agronomique et auteur de livres tels que Nourrir dix milliards d’hommes ? et Surpopulation : Mythe ou Menace ? vient de mourir. Voici des observations sur le même thème.
Il est généralement connu aujourd'hui que plus que 1.4 milliard de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Plus que 500 millions souffrent de la faim, nous dit l'ONU, et chaque jour 40.000 enfants meurent de faim. Pourquoi ?
Est-ce qu’il n'y a pas assez de nourriture ? Non. La terre produit assez de nourriture pour donner à chacun sur la planète 3,000 calories par jour.
Est-ce qu’il y a un trop grand nombre de personnes ? Non. L’Afrique, où des millions ont toujours faim, a une densité de population de moins de 50 habitants au kilomètre carré.
Les pays qui sont en voie de développement ont été forcés de cultiver pour l'exportation. Par conséquent, la terre qui doit les nourrir produit pour les marchés européens et nord-américains.
C'est en effet le marché mondial qui règne sur la Terre. Agissant comme une force naturelle hors du contrôle humain, il a plus de pouvoir que tous les gouvernements nationaux, et les forces gouvernementales sont obligées de lui obéir, qu'elles le veulent ou non.
Le marché crée une rareté artificielle et un gaspillage organisé qui sont responsables pour la pauvreté et la faim dans le monde d'aujourd'hui. La loi qui gouverne la production partout, c'est “pas de profit, pas de production”.
La malnutrition et la famine, ce n'est dès lors pas un problème naturel, mais social. Sa cause n'est pas à trouver dans un manque de ressources naturelles mais dans la façon dans laquelle la société est organisée.
Le sort de la majorité dans la société mondiale peut être nettement amélioré en remplaçant le système économique d'aujourd'hui - le capitalisme - par un système de possession commune et de contrôle démocratique des moyens de vivre par tous. Un tel système permettrait l'usage des ressources de la planète pour abolir la misère et la pauvreté mondiale, au moyen de l'institution de la production directement pour l'usage et le besoin, au lieu que ce soit pour la vente et le profit. Malthus et ceux qui parlent de "surpopulation” nient la possibilité d'une telle mesure.
La chose à remarquer ici, c'est que la population considérée comme "excessive" ce n’est jamais celle des académiques biens payés qui parlent de la "surpopulation", mais ceux qui sont assez malheureux d'être nés pauvres et sans accès aux moyens de combattre leur pauvreté.
Les familles nombreuses ne sont pas la cause de la pauvreté. Bien des familles plus petites ainsi que des célibataires sans personne à charge souffrent aussi de la pauvreté alors que les riches et les privilégiés, que leurs familles soient grandes ou petites, ont toujours pu échapper à la misère et aux privations endurées par les pauvres. Aussi, une “augmentation zéro” de population ne mènera pas davantage automatiquement à une amélioration de la vie de la majorité sans propriété. L'histoire de l'Irlande en est la preuve. À la fin du XIXe, la population était moins de la moitié de celle du début du siècle, mais la majorité restait pauvre et l'économie relativement sous développée.
Il faut comparer tout cela avec les forces contradictoires qui opèrent dans la société capitaliste. La crainte des “dangers” de la surpopulation alterne avec celle d’un déclin d’une population qui reste toujours opportune pour des marchés potentiels et pour le service militaire, nécessaire pour défendre les sources de profit de la classe régnante dans les guerres causées par le capitalisme.
La situation en Afrique est le résultat de l'économie capitaliste mondiale. La production pour le profit dévaste les forêts d'une manière bien plus prédatrice que l'agriculture paysanne. L'agriculture capitaliste rapace exile le paysan dans des terres périphériques, qui se réduisent rapidement en désert. On ne peut pas considérer l'Afrique séparément du reste du monde. Un système socialiste mondial donnerait à tous l'accès à la nourriture et aux moyens de la produire. On pourrait résoudre l'insuffisance locale au moyen des réserves mondiales.
L'humanité a déjà développé des technologies qui assureraient à tout le monde sur la Terre une vie heureuse et, en même temps, la santé de la planète et de l'environnement naturel. Dès que la majorité comprendra la nécessité d'une révolution sociale, et dès qu'elle entreprendra l'action politique et démocratique pour conquérir l'État, l'utilisant comme le moyen de nous libérer des dangers qui nous menacent, cette technologie peut aussi être libérée.
On sait depuis très longtemps que la Terre peut produire bien plus de nourriture qu’il n’est nécessaire pour tous. Dans son livre Nourrir dix millions d’hommes? Joseph Klatzmann a écrit:
“L’analyse des possibilités de l’agriculture moderne a montré que le problème alimentaire mondial est techniquement soluble. On est à coup sûr très prudent si l’on affirme que la production alimentaire mondiale pourrait être au moins quadruplée” (2e édition, 1983, page 247)
L’aspect technique (comment produire assez de nourriture pour tout le monde) a depuis longtemps cessé à être un problème. Le vrai problème, c'est comment organiser la société humaine pour permettre la production et la distribution nécessaire? Le Mouvement pour le Socialisme mondial dit que le seul système social qui puisse assurer cela est un système dans lequel la production est entreprise uniquement pour la satisfaction des besoins, sur la base d’une possession des ressources mondiales par tous les habitants du monde, par la société entière.
Aujourd'hui, en régime capitaliste, la nourriture n'est pas produite pour satisfaire les besoins humains, car les ressources de la Terre ne sont pas la possession de l’espèce humaine, mais seulement d'une minorité privilégiée. Il est impossible de le nier, car, malgré le fait qu'il y a la possibilité de nourrir tout le monde, des millions sont mal-nourris et des millions meurent de faim. La nourriture (comme tous les autres produits) est produite pour être vendue au marché (c'est à dire de nos jours le marché mondial) en vue de réaliser des profits. Les millions qui sont mal-nourris et qui meurent de faim ne constituent pas un marché, car ils ne peuvent pas payer pour la nourriture dont ils ont besoin. Alors, on les laisse mourir.
Le capitalisme heurte ici un vrai problème: comment nourrir le monde ? Les contraintes du système de profits rendent impossible une production raisonnable et saine.
La production agricole en régime capitaliste peut amener à de violents bouleversements des prix. Une bonne récolte entraîne une chute des prix, une mauvaise une hausse. On s’efforce alors de contrôler les prix en limitant la production. Cette loi est appliquée à la nourriture et aux minéraux - le blé, le riz, le sucre, le café, le cacao, le sisal, le soya, le caoutchouc, l‘étain, le cuivre, etc.
Lorsque les choses ne marchent pas, nous voyons à quel point le capitalisme est féroce. C'est ainsi que nous entendons parler d'une excellente récolte dépeinte comme “un désastre”, de "surplus catastrophiques”, et du “problème” de la “surpopulation”. Dans un monde où des millions manquent de nourriture, comment peut-on dire qu’il y a un surplus, une surproduction de nourriture ? Mais pour les capitalistes c'est une catastrophe, un problème, car on a produit plus que ce que le marché ne peut absorber. Les prix tombent, et ils perdent non seulement leurs profits mais aussi un peu de leur capital. Quant aux petits fermiers, ils sont souvent ruinés.
Voici le paradoxe de la pauvreté en milieu d'abondance à laquelle le capitalisme répond non pas en donnant le surplus aux pauvres, mais en le détruisant, pour augmenter les prix et regagner des profits. Nous lisons dans les journaux qu’il y a des surplus gigantesques de fruits et de légumes détruits ou abandonnés; des centaines de tonnes de tomates jetées, à cause du "surplus de tomates" ; du lait versé dans les mines; du fromage et du beurre (même le lait écrémé, facile à transporter) donnés aux cochons. Voilà ce qui se passe régulièrement en régime capitaliste.
Les exemples les plus révélateurs sont les énormes destructions qui se produisent de temps en temps. Avant la 2e guerre mondiale le Brésil fut le premier en brûlant le café. Dans les années 1930 les États-Unis ont mis en place une politique de subventions incitant les fermiers à ne pas produire. Le résultat, bien sur, était le même qu’une destruction délibérée. Les contraintes artificielles étaient imposées sur les réserves de nourriture. Cette pratique continue de nos jours. Le Président Kennedy l'a appelée “la sous-production délibérément planifiée et financée”.
Le capitalisme est dès lors responsable des millions de morts de faim. Étant donné la technologie moderne, la famine est évitable. Là où la famine existe, il faut blâmer le système social qui est incapable de satisfaire les besoins humains. Ce n’est pas la surpopulation qui est responsable, c'est sous-production chronique et souvent délibérée qui est inséparable du système capitaliste. Ce n’est que lorsque les contraintes du capitalisme sur la production seront brisées par l'établissement d'un système où les moyens de vivre sont dans les mains de tous, que l'humanité pourra mettre un terme à la famine.
Non seulement le capitalisme est un système de rareté artificielle, mais c'est aussi un système de gaspillage organisé. L'exemple le plus évident c'est l'énormité des fonds employés dans les forces armées et le développement d’armes de guerre les plus atroces. Le capitalisme est ici responsable de détourner le travail de millions de personnes vers des tâches qui seraient inutiles dans une société saine, une société organisée en accord avec la raison. Avec le capitalisme il y a non seulement le travail antihumain des militaires, mais aussi les emplois des employés de banque et de commerce, des financiers, des caissiers, des vendeurs, de tous ceux qui notent sur des ordinateurs les ventes et les profits, etc. : un nombre énorme de gens sont employés dans l'imbécilité des tâches liées aux ventes et aux achats, à la folie du marché.
Le socialisme, n’ayant aucunement besoin d’armées ou d’armes de guerre, dans lequel la production sera seulement pour l’usage et non pour la vente, libèrera le travail et les ressources qui sont à présent gaspillées par le capitalisme, pour nourrir le monde.
L’augmentation de la population n’est pas un obstacle à l’établissement du socialisme. La société socialiste emploiera les ressources de la Terre pour assurer à chaque homme, chaque femme et chaque enfant d’être bien nourri, habillé et logé. Pour le capitalisme c’est impossible. Le capitalisme n’est pas là pour ça !
Il est généralement connu aujourd'hui que plus que 1.4 milliard de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Plus que 500 millions souffrent de la faim, nous dit l'ONU, et chaque jour 40.000 enfants meurent de faim. Pourquoi ?
Est-ce qu’il n'y a pas assez de nourriture ? Non. La terre produit assez de nourriture pour donner à chacun sur la planète 3,000 calories par jour.
Est-ce qu’il y a un trop grand nombre de personnes ? Non. L’Afrique, où des millions ont toujours faim, a une densité de population de moins de 50 habitants au kilomètre carré.
Les pays qui sont en voie de développement ont été forcés de cultiver pour l'exportation. Par conséquent, la terre qui doit les nourrir produit pour les marchés européens et nord-américains.
C'est en effet le marché mondial qui règne sur la Terre. Agissant comme une force naturelle hors du contrôle humain, il a plus de pouvoir que tous les gouvernements nationaux, et les forces gouvernementales sont obligées de lui obéir, qu'elles le veulent ou non.
Le marché crée une rareté artificielle et un gaspillage organisé qui sont responsables pour la pauvreté et la faim dans le monde d'aujourd'hui. La loi qui gouverne la production partout, c'est “pas de profit, pas de production”.
La malnutrition et la famine, ce n'est dès lors pas un problème naturel, mais social. Sa cause n'est pas à trouver dans un manque de ressources naturelles mais dans la façon dans laquelle la société est organisée.
Le sort de la majorité dans la société mondiale peut être nettement amélioré en remplaçant le système économique d'aujourd'hui - le capitalisme - par un système de possession commune et de contrôle démocratique des moyens de vivre par tous. Un tel système permettrait l'usage des ressources de la planète pour abolir la misère et la pauvreté mondiale, au moyen de l'institution de la production directement pour l'usage et le besoin, au lieu que ce soit pour la vente et le profit. Malthus et ceux qui parlent de "surpopulation” nient la possibilité d'une telle mesure.
La chose à remarquer ici, c'est que la population considérée comme "excessive" ce n’est jamais celle des académiques biens payés qui parlent de la "surpopulation", mais ceux qui sont assez malheureux d'être nés pauvres et sans accès aux moyens de combattre leur pauvreté.
Les familles nombreuses ne sont pas la cause de la pauvreté. Bien des familles plus petites ainsi que des célibataires sans personne à charge souffrent aussi de la pauvreté alors que les riches et les privilégiés, que leurs familles soient grandes ou petites, ont toujours pu échapper à la misère et aux privations endurées par les pauvres. Aussi, une “augmentation zéro” de population ne mènera pas davantage automatiquement à une amélioration de la vie de la majorité sans propriété. L'histoire de l'Irlande en est la preuve. À la fin du XIXe, la population était moins de la moitié de celle du début du siècle, mais la majorité restait pauvre et l'économie relativement sous développée.
Il faut comparer tout cela avec les forces contradictoires qui opèrent dans la société capitaliste. La crainte des “dangers” de la surpopulation alterne avec celle d’un déclin d’une population qui reste toujours opportune pour des marchés potentiels et pour le service militaire, nécessaire pour défendre les sources de profit de la classe régnante dans les guerres causées par le capitalisme.
La situation en Afrique est le résultat de l'économie capitaliste mondiale. La production pour le profit dévaste les forêts d'une manière bien plus prédatrice que l'agriculture paysanne. L'agriculture capitaliste rapace exile le paysan dans des terres périphériques, qui se réduisent rapidement en désert. On ne peut pas considérer l'Afrique séparément du reste du monde. Un système socialiste mondial donnerait à tous l'accès à la nourriture et aux moyens de la produire. On pourrait résoudre l'insuffisance locale au moyen des réserves mondiales.
L'humanité a déjà développé des technologies qui assureraient à tout le monde sur la Terre une vie heureuse et, en même temps, la santé de la planète et de l'environnement naturel. Dès que la majorité comprendra la nécessité d'une révolution sociale, et dès qu'elle entreprendra l'action politique et démocratique pour conquérir l'État, l'utilisant comme le moyen de nous libérer des dangers qui nous menacent, cette technologie peut aussi être libérée.
On sait depuis très longtemps que la Terre peut produire bien plus de nourriture qu’il n’est nécessaire pour tous. Dans son livre Nourrir dix millions d’hommes? Joseph Klatzmann a écrit:
“L’analyse des possibilités de l’agriculture moderne a montré que le problème alimentaire mondial est techniquement soluble. On est à coup sûr très prudent si l’on affirme que la production alimentaire mondiale pourrait être au moins quadruplée” (2e édition, 1983, page 247)
L’aspect technique (comment produire assez de nourriture pour tout le monde) a depuis longtemps cessé à être un problème. Le vrai problème, c'est comment organiser la société humaine pour permettre la production et la distribution nécessaire? Le Mouvement pour le Socialisme mondial dit que le seul système social qui puisse assurer cela est un système dans lequel la production est entreprise uniquement pour la satisfaction des besoins, sur la base d’une possession des ressources mondiales par tous les habitants du monde, par la société entière.
Aujourd'hui, en régime capitaliste, la nourriture n'est pas produite pour satisfaire les besoins humains, car les ressources de la Terre ne sont pas la possession de l’espèce humaine, mais seulement d'une minorité privilégiée. Il est impossible de le nier, car, malgré le fait qu'il y a la possibilité de nourrir tout le monde, des millions sont mal-nourris et des millions meurent de faim. La nourriture (comme tous les autres produits) est produite pour être vendue au marché (c'est à dire de nos jours le marché mondial) en vue de réaliser des profits. Les millions qui sont mal-nourris et qui meurent de faim ne constituent pas un marché, car ils ne peuvent pas payer pour la nourriture dont ils ont besoin. Alors, on les laisse mourir.
Le capitalisme heurte ici un vrai problème: comment nourrir le monde ? Les contraintes du système de profits rendent impossible une production raisonnable et saine.
La production agricole en régime capitaliste peut amener à de violents bouleversements des prix. Une bonne récolte entraîne une chute des prix, une mauvaise une hausse. On s’efforce alors de contrôler les prix en limitant la production. Cette loi est appliquée à la nourriture et aux minéraux - le blé, le riz, le sucre, le café, le cacao, le sisal, le soya, le caoutchouc, l‘étain, le cuivre, etc.
Lorsque les choses ne marchent pas, nous voyons à quel point le capitalisme est féroce. C'est ainsi que nous entendons parler d'une excellente récolte dépeinte comme “un désastre”, de "surplus catastrophiques”, et du “problème” de la “surpopulation”. Dans un monde où des millions manquent de nourriture, comment peut-on dire qu’il y a un surplus, une surproduction de nourriture ? Mais pour les capitalistes c'est une catastrophe, un problème, car on a produit plus que ce que le marché ne peut absorber. Les prix tombent, et ils perdent non seulement leurs profits mais aussi un peu de leur capital. Quant aux petits fermiers, ils sont souvent ruinés.
Voici le paradoxe de la pauvreté en milieu d'abondance à laquelle le capitalisme répond non pas en donnant le surplus aux pauvres, mais en le détruisant, pour augmenter les prix et regagner des profits. Nous lisons dans les journaux qu’il y a des surplus gigantesques de fruits et de légumes détruits ou abandonnés; des centaines de tonnes de tomates jetées, à cause du "surplus de tomates" ; du lait versé dans les mines; du fromage et du beurre (même le lait écrémé, facile à transporter) donnés aux cochons. Voilà ce qui se passe régulièrement en régime capitaliste.
Les exemples les plus révélateurs sont les énormes destructions qui se produisent de temps en temps. Avant la 2e guerre mondiale le Brésil fut le premier en brûlant le café. Dans les années 1930 les États-Unis ont mis en place une politique de subventions incitant les fermiers à ne pas produire. Le résultat, bien sur, était le même qu’une destruction délibérée. Les contraintes artificielles étaient imposées sur les réserves de nourriture. Cette pratique continue de nos jours. Le Président Kennedy l'a appelée “la sous-production délibérément planifiée et financée”.
Le capitalisme est dès lors responsable des millions de morts de faim. Étant donné la technologie moderne, la famine est évitable. Là où la famine existe, il faut blâmer le système social qui est incapable de satisfaire les besoins humains. Ce n’est pas la surpopulation qui est responsable, c'est sous-production chronique et souvent délibérée qui est inséparable du système capitaliste. Ce n’est que lorsque les contraintes du capitalisme sur la production seront brisées par l'établissement d'un système où les moyens de vivre sont dans les mains de tous, que l'humanité pourra mettre un terme à la famine.
Non seulement le capitalisme est un système de rareté artificielle, mais c'est aussi un système de gaspillage organisé. L'exemple le plus évident c'est l'énormité des fonds employés dans les forces armées et le développement d’armes de guerre les plus atroces. Le capitalisme est ici responsable de détourner le travail de millions de personnes vers des tâches qui seraient inutiles dans une société saine, une société organisée en accord avec la raison. Avec le capitalisme il y a non seulement le travail antihumain des militaires, mais aussi les emplois des employés de banque et de commerce, des financiers, des caissiers, des vendeurs, de tous ceux qui notent sur des ordinateurs les ventes et les profits, etc. : un nombre énorme de gens sont employés dans l'imbécilité des tâches liées aux ventes et aux achats, à la folie du marché.
Le socialisme, n’ayant aucunement besoin d’armées ou d’armes de guerre, dans lequel la production sera seulement pour l’usage et non pour la vente, libèrera le travail et les ressources qui sont à présent gaspillées par le capitalisme, pour nourrir le monde.
L’augmentation de la population n’est pas un obstacle à l’établissement du socialisme. La société socialiste emploiera les ressources de la Terre pour assurer à chaque homme, chaque femme et chaque enfant d’être bien nourri, habillé et logé. Pour le capitalisme c’est impossible. Le capitalisme n’est pas là pour ça !
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